J’ai encore du retard dans mes publications. Vraiment, j’essaie de me tenir aux deux semaines prévues, mais bon…
En tout cas, j’étais en canot-camping ce weekend.
Si vous ne connaissez pas, c’est comme du camping, mais il faut se rendre sur son terrain en canoë. Ou plutôt, en canot en bois. C’est *très* canadien.
J’étais invitée par une amie. Elle organise des meurtres et mystères tous les ans, et j’ai enfin réussi à m’y rendre!
Donc me voilà, dans une voiture avec 3 autres personnes que je ne connaissais pas, en route vers une île sur laquelle 16 autres personnes (inconnues, elles aussi), allaient passer ces 3 jours avec nous.
J’étais assez stressée à l’idée de me rendre là-bas. Surtout que, dans les 20 personnes présentes, certaines étaient a) en couple, b) entre ami.e.s, c) les deux en même temps.
J’avais peur de me sentir seule.
Des personnes avec la même mentalité
J’ai été surprise de voir à quel point ce w.e s’est bien passé, et surtout à quel point tout le monde s’est bien entendu.
Mais je me suis quand même dit que toutes les personnes présentes avaient accepté de :
faire plus de 3h de route
pour ensuite pagayer pendant 2h sur un lac
pour passer 2 jours et demi sans eau ni électricité sur une île
pour participer à un meurtre et mystère
Ça fait quand même des beaux points communs dès le départ, non? Ou en tout cas, ça assure que l’on partage tous et toutes la même mentalité.
Au final, tout s’est super bien passé (et on a même démasqué le tueur hehehe).
Ah oui, parce que les meurtres et mystères, c’est ça : un scénario, des personnages (dont un mort) et tout le monde doit enquêter. Un Cluedo taille réelle, en gros.
Attentes personnelles
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre pendant ces trois jours. Je crois que je voulais passer un bon moment, et rencontrer des gens sympas.
C’est ce que j’ai fait.
Je me suis surprise à penser “est-ce que je vais rester en contact avec ces personnes?” à quelques reprises. Je pense que j’avais tout de même un petit espoir que oui. Je me suis vue chercher à parler à des personnes avec qui une amitié pourrait peut-être naître.
Mais au fond, je sais qu’il y a que très peu de chances que ça arrive, et j’étais bizarrement assez ok avec ce fait.
Je me suis sentie un peu à part, c’est vrai, face à ces groupes qui partageaient des blagues et de longues discussions autour du feu. Surtout que je ne connaissais que l’organisatrice.
J’ai tout de même discuté de choses très intéressantes avec beaucoup de monde!
Je me suis dit qu’on partageait ce moment, qu’on se reverrait peut-être à d’autres w.e du genre, et que c’était juste ça.
J’ai réussi à me rappeler que je ne devais pas forcément attendre plus, ou forcer pour que des amitiés bancales naissent là où il n’y aurait pas dû en avoir, et que c’était ok d’avoir ces belles amitiés temporaires.
Au fond, je suis fière de moi. Est-ce que j’aurais aimé plus “connecter” avec le groupe, ou au moins une partie des personnes présentes? Oui, bien sûr. Mais ça ne m’a pas miné complètement le moral une fois rentrée à Montréal.
Et ça me fait vraiment plaisir de réussir à mettre ça sur papier.
Je grandis, j’évolue, j’apprends, je guéris.
Merci d’avoir lu jusqu’ici! Vous connaissez quelqu’un qui pourrait aimer ces textes? N’hésitez pas à les partager autour de vous!