Ça fait un an que j’écris. Et donc à peu près un an que j’ai commencé mon travail introspectif.
Que sont les amitiés? Qui sont mes ami.e.s? De quoi ai-je besoin pour être heureuse? Comment rencontrer de nouvelles personnes? Qu’est-ce qui cloche chez moi? Mes attentes sont-elles justifiables et justifiées?
Des questions qui me taraudent depuis plus de douze mois. La planète Terre a eu le temps de faire une rotation entière pendant ce temps-là.
C’est pas rien.
Observer ses progrès
En général, j’ai du mal à voir mes avancées dans la vie. Je peux vite avoir l’impression de faire du sur place.
C’est peut-être le cas de tout le monde, d’ailleurs, je ne sais pas.
Mais il y a pas longtemps, j’ai vu une vidéo sur Instagram qui posait cette question :
“Voudrais-tu revenir au toi d’il y a un an? Non?
Et bien, c’est que tu as fait des progrès.”
Cette vidéo m’a aidé à relativiser. De revenir sur tout ce que j’avais fait depuis un an pour remettre le pied à l’étrier et commencer à répondre à tous ces questionnements.
Parce qu’il y a un an, oh boy, j’étais pas là où j’en suis aujourd’hui.
Je venais de perdre mon groupe d’ami.e.s proches, j’étais dévastée, perdue, j’avais l’impression d’être seule comme je ne l’avais jamais été auparavant.
Bref, du fun stuff.
Et aujourd’hui?
Aujourd’hui, j’ai une meilleure idée de mes attentes en amitié, mais aussi dans mes relations en général.
Je sais de quoi j’ai besoin pour qu’une relation soit fonctionnelle à mes yeux et que je m’y sente bien, et valorisée.
J’ai aussi beaucoup travaillé sur mes attentes, autant personnelles que celles que j’ai pour les autres.
Je sais maintenant que les ami.e.s, ça va et ça vient, même si ça fait toujours aussi mal, mais que je dois apprendre à lâcher prise. (work in progress)
J’ai aussi pu repasser tous les évènements qui ont mené à la séparation de mon groupe d’ami.e.s, et comprendre qu’il y avait des torts des deux côtés.
Bref, j’ai grandi.
Ça a pas été facile, et ça l’est toujours pas certains jours, mais je suis vraiment fière du travail que j’ai réussi à faire jusqu’à présent.
Surtout, je suis fière d’avoir pu ouvrir des conversations avec certaines personnes de mon entourage sur toutes ces questions.
J’ai eu de super retours sur mes textes, ici, mais aussi sur les réflexions que j’offrais aux gens autour de moi.
J’avais honte, il y a un an, de dire que j'avais perdu mes ami.e.s et que j’avais l’impression de me retrouver complètement seule.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Il y a encore beaucoup de travail, mon psy ne me lâchera pas de sitôt (et heureusement.)
Continuer d’apprendre, d’évoluer, de comprendre et se comprendre, de prendre des coups, de tomber, de se relever et de recommencer… c’est le travail d’une vie, pas vrai?
Merci d’avoir lu jusqu’ici! Vous connaissez quelqu’un qui pourrait aimer ces textes? N’hésitez pas à les partager autour de vous!