Dans mon dernier billet, je vous promettais de parler de mes défauts. Car, oui, j’en ai. *cris de surprise dans la salle*.
Et pour cela, j’ai décidé de vous parler d’une conversation que j’ai eue avec une amie récemment.
Ne pas recevoir suffisamment
Alors.
Il faut savoir que cette amie fait partie d’un groupe d’ami.e.s que je fréquentais énormément jusqu’il y a peu. J’adorais chaque membre de ce groupe, mais… il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas.
Ça m’a pris des mois à mettre le doigt dessus : ce groupe ne me donnait pas ce dont j’avais besoin pour être heureuse dans ces relations.
Je pense que c’est important de savoir ce dont on a besoin, ce qu’on veut même, dans la vie pour être heureux.se.
Et moi, j’ai besoin de ça pour être bien dans une amitié :
des nouvelles régulières
que les conversations et/ou les propositions de sorties ne viennent pas toujours du même côté
qu’on s’écoute et se soutienne autant l’un.e que l’autre
Bref, je ne veux pas d’amitiés à sens unique. Je veux du partage, de l’égalité, me sentir entendue et respectée.
Et ce groupe là ne me donnait pas ça… du tout.
J’ai d’ailleurs essayé d’en discuter avec certain.e.s membres à l’hiver dernier.
Une première personne m’a dit qu’elle comprenait et qu’elle allait faire des efforts… ce qu’elle n’a absolument pas fait.
La seconde a, elle, simplement dit que j’en demandais trop et que je devais me “satisfaire de ce qu’on me donnait”.
Et au fond… la seconde n’a peut-être pas tort? J’aime beaucoup la citation “when people show you who they are, believe them” (“quand des gens te montrent qu’ils sont, croie-les”) par rapport à ça.
Ces personnes m’ont montré encore et encore et encore que je ne pouvais pas compter sur elles pour me donner ce dont j’avais besoin dans mes amitiés, j’ai donc préféré prendre du recul et juste arrêter de souffrir bêtement.
Mais bref, revenons-en à mon amie.
Une remise en place qui fait mal
Cette amie fait partie de ce groupe (non, elle n’est pas mentionnée plus haut).
J’ai déjà discuté de ces points-là avec elle, et elle a fini par m’avouer qu’elle avait l’impression de devoir marcher sur des oeufs avec moi, qu’elle avait l’impression que je “testais” notre amitié.
Un peu comme si les valeurs que je nomme plus haut me faisaient attendre derrière mon téléphone pour voir si X ou Y m’envoyaient des messages assez régulièrement pour être dans la case des “bon.ne.s ami.e.s”.
J’étais bouleversée.
Je lui ai expliqué que ce n’était absolument pas comme ça que je voyais les choses, mais, qu’à un moment, quand je vois que c’est tout le temps moi qui vais vers les gens pour avoir de leurs nouvelles, je dois aussi prendre soin de moi et arrêter de me jeter bêtement dans le mur.
Elle m’a dit qu’elle comprenait mon point de vue, et qu’elle voulait aller boire un verre pour en rediscuter à vive voix.
Entre-temps, elle est partie en voyage et je n’ai pas eu de nouvelles de sa part. À suivre…
Ai-je trop d’attentes?
Au final, je suppose que mes défauts sont un peu éparpillés dans ce texte.
J’ai tendance à savoir ce que je veux et à, peut-être, ne pas être assez flexible à ce niveau.
Je pense aussi qu’on me trouve trop dure et intransigeante à cause de mes attentes.
Je comprends le point de vue de ces personnes, même si j’aimerais qu’elles voient les choses du mien aussi.
C’est pas facile de voir que nous ne sommes jamais la priorité de nos ami.e.s. Que c’est toujours à nous de faire le premier pas, de proposer un verre, de lancer une conversation.
J’ai sûrement choisi toutes ces valeurs pour me protéger, aussi. Parce que j’ai déjà accepté de me faire marcher dessus, encore et encore, par des personnes qui me voulaient du mal et à qui je répondais avec un sourire parce que “on est ami.e.s, je dois accepter qu’iels sont :)”.
Bref, je ne sais pas ce que vous en pensez de tout ça. Est-ce que vous trouvez que c’est too much de se retirer d’amitiés quand elles ne nous rendent plus heureux.ses?
Merci d’avoir lu jusqu’ici! Vous connaissez quelqu’un qui pourrait aimer ces textes? N’hésitez pas à les partager autour de vous!