J’en ai essayé des trucs pour mieux me comprendre cette dernière année.

Mais aujourd’hui, j’avais envie de vous partager l’exercice qui m’a semblé le plus utile dans tout mon cheminement.

(Chemins Solitaires, cheminement… vous l’avez?? 🤡)

Je l’ai d’ailleurs déjà partagé à certaines personnes de mon entourage.

Imaginez LA relation de vos rêves

Elle peut être amicale ou romantique.

À quoi elle ressemble?

Comment est-ce que vous communiquez? Par SMS? Par les réseaux sociaux? Par téléphone uniquement? Par lettres? (Pourquoi pas après tout.)

À quelle fréquence est-ce que vous vous parlez, échangez, et surtout, vous voyez?

Est-ce que vous avez besoin d’organiser des sorties des semaines à l’avance? Ou, au contraire, vous rêvez d’une relation type “hey, viens on va boire un verre dans une heure”?

Est-ce que vous avez besoin de conversations profondes? Ou est-ce que recevoir des mèmes sur les réseaux vous suffit pour savoir que cette personne pense à vous?

Est-ce que vous acceptez les plans annulés à la dernière minute? Ou est-ce que, dans un monde idéal, ça n’arriverait absolument jamais vu que vous détestez ça au plus haut point?

Est-ce que vous vous voyez que tous les deux, ou est-ce que vous intégrez cette relation dans de plus grands cercles d’ami.e.s?

Est-ce que vous acceptez de “partager” cette personne en quelque sorte?

Encore une fois, ici, on ne parle pas de réalisme ou de vie réelle. On veut aller chercher le fond du fond de vos envies les plus profondes. Vos rêves les plus fous.

Prenez des notes

Notez tout ça sur un papier, dans une note dans votre téléphone ou un courriel.

Cette liste, elle représente vos attentes.

Elle va bouger au fil des mois, des années, et de votre évolution.

Et évidemment, vous ne trouverez probablement jamais une relation qui coche TOUTES ces cases. Ce n’est pas le but.

Le but, c’est de regarder tout ça, de prendre du recul et de faire le point.

“Ok, c’est sympa cette liste, mais, pour le moment, mes amitiés actuelles ne cochent pas la moitié des cases…”

Bah justement. C’est là que le vrai travail commence.

On a tellement jamais appris à réfléchir à qu’est-ce que l’on voulait en amitié.

Ah, pour les relations romantiques, là on peut savoir ce qu’on veut niveau couleur de cheveux, domaine professionnel, diplômes universitaires, taille et passions dans la vie, mais pour les amitiés on doit un peu se “contenter” de ce qu’on a et de ce qu’on trouve.

“Ouais, on s’entend bien quoi. Iel est fun.”

Et bien non. Stop.

Je suis d’avis qu’on se doit de travailler sur nos attentes amicales.

Savoir nos limites.

Ce qu’on accepte, ou non.

Ce qu’on veut.

Ce qu’on recherche.

Comment on peut faire sans tout ça, en fait?

Si un.e ami.e vous dit quelque chose de l’ordre de “j’en ai marre, toutes mes relations amoureuses tombent à l’eau, je sais pas ce que j’ai…”, est-ce que vous ne lui recommanderiez pas de faire un petit travail d’introspection, de jeter un oeil à ses attentes et à ses patterns?

Si?

Alors POURQUOI est-ce qu’on ne nous dit pas de faire pareil en amitié?

Plus on se connait et plus on connait nos besoins et nos envies, plus vite on trouvera des personnes qui pourront y répondre.

Ou plutôt, plus vite on arrêtera de mettre de l’énergie dans des relations qui ne nous correspondent pas (ou plus.)

Ne pas tout jeter

Attention, ce n’est pas parce qu’une de vos relations ne coche pas toutes les cases de votre liste qu’elle est forcément mauvaise ou à jeter.

Les amitiés, ou les relations en général, ne sont et ne seront jamais parfaites.

L’idée est de faire le point et de vous aider à dresser un portrait de vos relations actuelles.

À vous de décider quoi faire de ces informations et de voir où l’énergie et le temps valent la peine d’être mis.e.s.

Personnellement, cet exercice m’a aidé à mieux comprendre pourquoi mon groupe d’ami.e.s avait fini par imploser.

J’étais malheureuse parce que mes attentes n’étaient absolument pas comblées.

Alors oui, quand j’ai essayé d’en parler et de “demander plus”, on m’a envoyé bouler.

MAIS, avec du recul, c’était la chose à faire.

J’allais si mal dans ce groupe. Et j’ai pris des mois à comprendre pourquoi.

Aujourd’hui, remettre autant de temps et d’énergie dans des relations qui ne me correspondent pas et ne me comblent pas me semble… presque impossible.

Et ça, c’est grâce à cet exercice.

Merci d’avoir lu jusqu’ici! Vous connaissez quelqu’un qui pourrait aimer ces textes? N’hésitez pas à les partager autour de vous!

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